La chèvre de Mr Seguin.

Elle s’est battue , elle s’est battue pour tenir jusqu’aux premièrex lueurs de l’aube. Et aux premiers rayons de soleil, après avoir repoussé tant d’assauts sanglants du loup, elle pu abandonner, s’abandonner.
Et bien Yao Jie (prononcer yao dzié), a fait pareil. Plus âgée, un mal de dos qui l’empêche de faire des fentes avants pour récupérer les amortis. Et que fit la jeune Lin Wang, l’épouse de Lin Dan, .. des amortis à profusion, qui firent mal à la courageuse Yao. Elle se battit tant qu’elle pu, elle servit pour le gain du premier set, à la surprise générale à 20-19, mais son service finit dans la bande du filet et s’inclinât donc 22-20 contre la n°1 mondiale. Le deuxième set ne fut qu’une exécution. Ah elle l’aurait mérité son premier set, tellement elle fut courageuse. Mais le loup chinois fut inexorable. Comment dit on loup en chinois…Lin ?
Sinon la journée des demi finales nous réservait des duels sino-chinois, gagnés par les indonésiens d’ailleurs, en mixte et double femmes. Quand ce n’était pas chinois-chinois.
Prenez Jin Chen par exemple. C’est un joueur parfait. Excellents déplacements, super défense, très bon attaquant, endurant, intelligent. Je le prendrai bien dans mon équipe départementale de saint hilaire de brethmas. Oui mais voilà, il y a en face de lui, un sosie, un double, qui fait deux ou trois fautes de moins dans son match. 22-20 et 21-19, c’est serré comme une ceinture d’un mangeur au McDonald’s qui attaque son régime slimfast.
En double homme, je discutais avec Marcel, interprète chinois, en disant que Bo-Morgensen allait faire une jolie résistance face aux terribles Koo-Tan. Et bien oui, ils ont résisté un set. Ils n’ont pas vengé leurs copains Paaske-Rasmussen qui ont perdus.
Puis vint le tour de Pi opposée à la joueuse chinoise Yihan Wang, classée n°3. Pi sans 16 cette volonté qui lui permit de gagner l’année dernière, ne put que s’accrocher, et laisser filer cette chinoise qui laissa pi à 11 dans le second, limite humiliant. Il y a le Yi et le han contre Pi. C’est le cercle infernal.
Bon le clou de la journée, évidemment c’était la confrontation des deux joueurs chouchous de paris, l’esthète Pete Gade, et le fantasque Taufik Hidayat, respectivement n°2 et n°4 mondial. Coubertin, rempli, chauffé par la musique et par 3 huluberlus qui scandaient In…Do…ne…Sia, ou bien « jean pierre Strady », les connaisseurs auront reconnus les joueurs du BGR du Gard, Damien, vincent et Rodolphe.Taufik que l’on connaît souvent pour ses départs somnolents, il a fait 3 sets au 1er tour contre Carl Baxter, 22_20 au 1er set contre Lin Chen, démarra en trombe et Pete dû s’employer pour revenir de 11-6 à un score moins humiliant. Le second vit Taufik faire la course en tête.
Je sais le classement mondial donne Lee Chang Wee n° 1 mondial puis Lin dan puis jin chen. Mais Lee fait deux fois plus de tournois que Dan. Si on divise le nombre de points gagnés par nombre de tournois effectués, le classement change ; 1er Lin Dan (8743), 2d Jin Chen(6056) et 3ième (5348) suivit de près par Kuncoro, Pete Gade (5203), 4ième Taufik Hidayat (5122°). La preuve quand Lin Dan joue, il gagne.

Le dernier match qui enflamma les foules et mes genoux, fut le match opposant alex-Ludo contre Morgan-Thierry. Quel beau match, quel suspens, des gestes d’anthologies. Comme un benet j’ai oublié de prendre une photo.

Photo : Position en retour de service

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